Nous étions présent les 13 et 14 avril 2023 à CPE pour l’édition de MiXiT 2023, pour suivre les conférences bien sûr et pour soutenir les collègues qui donnaient une conférence !

Et si vos prochaines vacances se passaient à vélo ?

Conférence présentée par Thomas Jarrand

Jay-Z, Maths and Signals ! How to clone Shazam 🎧

Conférence présentée par Moustapha Agack

Bienvenue dans le monde merveilleux des systèmes distribués !

Conférence présentée par Pascal Martin

Remotion : le 7ème art à portée de composants web et d’API 🎬

Conférence présentée par Antoine Caron et Mickael Alves

Conversations avec ChatGPT: illusion ou réalité?

Conférence présentée par Marie-Alice Blete

Marie-Alice a pris le temps de réexpliquer ce qu’est ChatGPT et pourquoi ce générateur de texte ne garantira jamais la véracité des informations fournies. En effet, si les réponses de ChatGPT peuvent être très crédibles, le contenu proposé n’est en aucun cas vérifié puisqu’il s’agit d’une suite de mots les plus probables. En guise d’illustration, Marie-Alice a demandé à ChatGPT de se rendre sur son terminal Linux, et de taper des commandes afin de cloner le projet chatGPT 4. Celui-ci s’exécute. Mais la retranscription n’est pas la réalité, c’est ce qu’il y aurait probablement eu dans le terminal. Un exemple bluffant ! Pour Marie-Alice, tout le monde peut être trompé. De nouveau à titre d’exemple, elle cite le cas d’un expert en IT qui a demandé à ChatGPT de résumer un article d’une revue scientifique. ChatGPT a proposé un résumé imaginé à partir du titre - il n’a pas accès à l’article. Ce résumé était si convaincant que l’expert a cru que ChatGPT avait accès à l’article.

Cette conférence a remis en place les attentes qu’on pouvait avoir à propos de ChatGPT, qui n’est qu’un outil avec ses limites.

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Fresque anti-sexisme

Atelier présenté par Sara Dufour

Cet atelier, à l’image de la fresque du climat, nous a permis de construire, en plusieurs étapes, et par groupe de 5-6 personnes, un tableau dépeignant la vie actuelle. Les débats étaient constructifs et les faits, appuyés par les statistiques de l’INSEE, étaient effrayants. L’atelier était très intéressant, mais un peu démoralisant de voir qu’en 2023, il y a encore beaucoup à faire pour diminuer le sexisme aussi bien dans le milieu professionnel que privé.

Lego Flow Game : le Waterfall, le Scrum et le Kanban tu différencieras !

Atelier présenté par Fanny Klauk

Cet atelier nous a permis de (re)voir les différentes organisations suivantes : le Waterfall, le Scrum, le Kanban. Nous avons formé des équipes de 5 personnes et utilisé des Lego :heart_eyes: pour illustrer les taches de constructions. Chaque personne jouait un rôle particulier qui représente les différents rôles d’une équipe de développement standard.

L’objectif était de construire le plus de modèles d’un calendrier de l’avent Lego, donc des modèles petits et (en général) assez simples, nous avions 6 minutes par type d’organisation. Les rôles étaient les suivants :

• Analyste : Prend une porte (du calendrier de l’avent), note le numéro de la porte (jour où le calendrier sera ouvert) sur une carte et accroche avec un trombone la carte sur le trombone. Il gère la priorité en fonction du numéro de la carte.
• Fournisseur : Prend la carte et va chercher le sachet correspondant. Il n’y a aucune indication sur le sachet qui permet de savoir lequel prendre
• Réalisateur : Construit le modèle
• Testeur : Vérifie que tout est ok
• Pilote : Remplit un tableau de suivi des différents postes

Première étape, le Waterfall : chaque rôle devait finir son travail pour 5 cartes avant de passer au suivant. Bilan, au bout des 6 minutes, l’analyste a fini son travail, le fournisseur est toujours en train de chercher des sachets, et les autres attendent et sont frustrés, car ils ne peuvent rien faire d’autre.

Deuxième étape, le Scrum : chaque rôle peut faire passer une carte au prochain dès que son travail sur celle-ci est finie. 3 itérations de 2 minutes seront faites pour illustrer les sprints et une estimation est faite avant chaque itération. Bilan : entre chaque itération, nous avions une petite rétrospective, celle-ci permettait de nous améliorer au tour d’après. Au final, nous avons pu terminer 4 cartes sur 5.

Dernière étape, le Kanban : comme pour le Scrum, une carte peut passer à l’étape d’après, dès qu’elle est terminée. Pas d’estimation par contre, pas le droit d’avoir plus de 2 cartes à la même étape (pas de stock). Bilan : là aussi, nous avons fait des petites rétrospectives pour nous améliorer entre chaque itération. Au final, nous avons pu terminer 6 cartes (un bug est survenu en cours de route). Le Kanban a permis une avancée plus importante, mais le suivi par le pilote était plus compliqué, car les cartes bougeaient très vite.

Personnellement, j’ai apprécié travailler en Kanban et suis content de travailler avec la méthode ScrumBan chez Bedrock, cette dernière mélangeant le Scrum et le Kanban.

A l’année prochaine !